Afin de faciliter le recyclage et la décomposition des déchets électroniques, un laboratoire de Polytechnique Montréal travaille, en collaboration avec une vingtaine de chercheurs issus de plusieurs universités canadiennes et étrangères, à l'intégration de matériaux organiques dans la fabrication des produits électroniques. Reportage de Vincent Rességuier.
Aujourd'hui, un des grands problèmes que nous avons, c'est les déchets dus à l'industrie électronique, qui sont composés de métaux lourds, de métaux rares, d'autres éléments précieux difficiles à recycler et peu biodégradables, dont l'obtention par des ressources naturelles est à la fois polluante et engendre des crises géopolitiques.
Alexandre Masson, étudiant à la maîtrise de génie physique à Polytechnique Montréal
Outre l’intégration de l'électronique organique, le programme de Polytechnique Montréal vise à changer les mentalités de l’industrie.
On ne va pas remplacer la microélectronique comme on la pense aujourd'hui. L'électronique bio va être un complément. Pour les matériaux inorganiques, il faut réfléchir à travailler cette obsolescence programmée, chercher à réduire le nombre de dispositifs qui sont en circulation, mais surtout améliorer les pratiques courantes, et aussi le recyclage et la valorisation des métaux.
Clara Santato, directrice du laboratoire
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